MadFad a écrit:et au programme notamment ma 1ère plongée à 40 mètres ... sur les Farillons ... tombant magnifique, arche sous marine imposante ...
outre mes plongées "techniques" avec exercices (remontées assistées d'un coéquipier avec et sans perte de connaissance, simulée) puisque je suis en train d'achever mon niveau 2 (20 m en autonomie, 40 mètres encadré), et ne me reste que 2 plongées pour le valider (donc le week end prochain)
Rhaaa le bonheur de la remontée assistée.
On te la surement déjà dit, mais pour la remontée assistée, il est préférable de vider son propre gilet et de laisser un peu d’air dans le gilet de l’assisté que l’on dégonfle au fur et à mesure de la montée. C’est particulièrement vrai quand on a comme toi je crois (je suis dans ce cas également) une capacité thoracique importante.
Les raisons pour cela :
En condition réelle d’assistance, l’assisté appréciera de se sentir « soutenu » par son gilet (en flottaison positive) plutôt que de se sentir tiré vers le haut par son partenaire.
Il est plus facile de gérer un gilet plutôt que deux, donc il est plus simple qu’un des deux soit vide.
Si ca remonte trop vite, ce que l’on veut absolument éviter, c’est à toi de faire le poids mort donc autant se mettre d’entrée de jeu dans la bonne configuration de gilet, il ne te restera plus qu’à expirer à fond et à vider son gilet « avec douceur ».
Si tu vois que la vitesse de remontée est trop lente ou trop rapide il est beaucoup plus simple et beaucoup plus précis de s’adapter avec sa respiration (surtout donc quand on a une capacité importante).
Pour info, j’ai déjà fait une remontée assistée de ma femme depuis 30 m sur essoufflement. C’était pas grave, (on s’était pris un courant contraire et elle s’est essoufflée en palmant), mais il fallait réagir et surtout la remonter ne serait-ce que de 10 mètres pour arrêter l’essoufflement (qui pour mémoire est accéléré par la profondeur).
A partir de 15/20 mètres, j’ai pu arrêter la remontée assistée pure car elle était manifestement en capacité de gérer elle-même sa remontée, on est simplement remonté ensemble les yeux dans les yeux (c’est ma femme hein ^^)
C’était à l’ile Maurice. On était avec un pote qui nous « tournais autour » pour s’assurer que tout allait bien et qui est remonté. En revanche, le guide mauricien, une catastrophe ! Il était déjà à plus de 10 mètres de nous quand on a commencé la remontée. On lui a fait signe sur l’essoufflement, il a indiqué qu’il avait compris et nous a fait proposer de le rejoindre pour voir un truc sympa ! Quand on lui a fait comprendre que essoufflement = plongée terminée pour toute la palanquée (de toute manière il ne restait plus que lui a pas remonter), il a haussé les épaules genre « rhaa ses touristes ! »
Donc en situation réelle, tu te laisses pas démonter par tes compagnons de palanqué et tu suis le manuel. L’idéal est quand même de plonger avec des gens avec qui tu as l’habitude et avec qui tu partages le comportement sous l’eau.