Forum du clan Vioc

Belles de Nuit







Prologue.
Sur le sol, une petite racine émergeait de la terre humide. Elle brillait comme frappée du sceau du destin. Un brin de végétation insignifiant qui allait changer l’histoire…

Naranana –Général de l’alliance. Elle a mené la guerre avec succès contre la horde.

An 826 de la nouvelle ère. Les royaumes sont en guerre. Les combats font rage entre horde et alliance. Nul ne sait plus vraiment de quel côté se trouve la raison, seule la souffrance lie les générations, n’accouchant que d’un perpétuel esprit de vengeance entre les factions.


I - Le Conseil d’après massacre.


Alliance. Château de Menethill Harbourg, quartier des officiers supérieurs humains. L’ambiance est tendue, les gardes immobiles n’en mènent pas large, de violents échanges verbaux sont en cours…

- Officier Stark. –il esquisse un sourire en coin-
Vous m’avez donné quartier libre. Nous avons pour mission de reprendre la main sur cette région. N’est-ce pas ce que vous m’avez demandé, Premier Officier ?...

Naranana fulminait, elle ne tenait plus en place. Elle avait en charge les troupes de la région Nord. Sa colère rendait sa peau encore plus mate et ses yeux encore plus noirs. Ses longs cheveux blancs étincelaient de flammèches arcaniques. Elle était d’une beauté à faire pâlir de désir tout son régiment, ses formes voluptueuses se montraient au hasard des plis de sa robe de mage. Elle s’arrêta, puis se mit à marcher lentement vers Stark. Elle le regardait fixement, les yeux dans les yeux.

- Premier Officier Naranana.
Nous avons pour mission de reconquérir militairement cette zone, pas de massacrer des innocents. Vous avez tué des femmes, des enfants, rasé de la carte un village elfe sans défense !

- Stark. Sans défaillir.
Dois-je vous remémorer les agissements orcs à proximité de la capitale ? Les bébés brûlés, à moitié dévorés et les femmes empalées qui ornaient les routes ? Les elfes de sang sont tout autant cruels vous le savez bien !

- Naranana.
Justement ! Vous avez agi comme eux. Vous vous êtes mis à leur niveau. Vous êtes une pourriture Stark, vous paierez pour ce que vous avez fait.

Elle était à présent toute proche de lui. Il se recula et reprit doucement.

- Stark.
Vous êtes trop ambitieuse. Cela vous perdra. Notre corps d’armée a besoin de fermeté. D’un officier comme moi. Seule la force peut être comprise par la horde. Où étiez-vous pendant que je faisais le sale boulot ? Ah oui, en visite auprès de la grande Jaina Proudmoore… Oh je m’incline… Cela vous va parfaitement, la diplomatie… Restez dans vos couloirs de la noblesse et laissez-moi faire mon travail. Mage.

Naranana se dirigea vers la lourde porte de bois et se retourna vers Stark.

- Vous êtes écœurant Stark, je ne resterai pas une seconde de plus. Gardes, poussez-vous !

Stark lui cria avant qu’elle ne passe le pas de la porte : « Et n’oubliez pas… J’ai agi en votre nom, premier officier Naranana ! Les survivants, s’il y en a, se rappelleront de vous ». Il éclata de rire.

Elle s’arrêta une seconde, lui tournant le dos. Elle serra les points, puis quitta la salle du conseil.

Elune. Paisible village des Elfes de Sang.

II – Le feu Village.


Horde. A proximité du village Elfique d’Elune. Une patrouille de soldats trolls, montés sur leurs raptors, avance lentement sur le petit sentier montagneux. Il fait très froid. Il tombe de la neige fondue et le vent peine à dissiper l’épais brouillard ambiant. Mais l’odeur qui plane est celle d’une fumée dense, d’une odeur de bois et de chair brulée…

Les chefs du détachement troll éructent quelques grognements. « Qui est le premier officier humain qui sévit sur le secteur ? ». « C’est une nouvelle. Elle vient d’arriver ces jours-ci. C’est une mage du nom de « Naranana ». On peut dire qu’elle a des méthodes pour le moins expéditives. Ce village est pourtant toujours resté neutre… ».

Le chef troll se retourna vers sa petite troupe. « On descend sur le village, on ne traîne pas, les humains sont sans doute encore tout proche. On vérifie s’il y a des survivants, on récupère ce qu’on peut et on se tire. Allez ! ».

Chamanana était une fière troll, magicienne et guerrière. Discrète et douce, elle était l’opposé de ses congénères, bruyants et brutaux. Sa puissance au combat lui avait acquis depuis bien longtemps le respect de ses pairs. Patrouiller avec elle était un gage de survie. Elle arrêta son raptor au milieu du village fumant d’ELune. Partout le chaos.

Machinalement, elle se dirigea vers une petite maison encore en flammes. Etait-ce par hasard ? Non. Elle savait que le hasard n’existait pas. Ce qui l’attendait était une vision d’horreur. Un jeune homme elfe à l’air paisible, une jeune femme avec un sourire inexplicable aux lèvres… mais dans tous les cas, la mort. Comme à l’extérieur, rien, rien, juste la mort et des visages figés dans l’horreur et des flammes. Il fallait repartir.

C’est alors qu’elle entendit un bruissement léger. Elle se retourna lentement, une main sur son bâton. Un voile recouvrait une petite table. Elle ne pouvait rien percevoir d’autre qu’un petit bruit doux et indéfinissable… Elle s’approcha...

Prenant une profonde inspiration, elle souleva le voile d’un coup sec, prête à frapper. Elle fut aveuglée par une lumière vive ! Le temps de reprendre ses esprits elle n’en croyait pas ses yeux.

Devant elle, une toute petite fille elfe de 4 ou 5 ans tout au plus, tremblante, toute recroquevillée et complètement apeurée, la tête entre ses genoux.

« Chhhut, tout doux, tout va bien » murmura Chamanana. « La… c’est fini, tu es en sécurité maintenant. C’est bien tu as fait une jolie bulle de protection, tu es une vraie petite paladine…. Mais tu n’en as pas besoin. Je m’appelle Chamanana et je vais m’occuper de toi, viens dans mes bras et ferme les yeux.».

Elle l’attrapa. La petite fille se serra fort contre elle. Elle avait un pendentif autour du cou, marqué du nom d’Atlantia. Alors que la guerrière sortait, la petite fille avait gardé les yeux grand ouverts, ses fines et longues jambes pendaient le long de l’armure de la guerrière chaman. Elle vit sa maman éventrée, jamais son petit frère ou sa petite sœur ne verrait le jour. Devant l’entrée était son père, étendu lui aussi. Le regard d’Atlantia se figea, noir comme la nuit. Celui ou celle qui avait commis ces actes barbares paierait un jour, ce n’était qu’une question de temps…

Son pendentif venait de tomber.



Chamanana… Son image se perd dans le temps…

Une chute malencontreuse…


III – Oups !

Les quatre jeunes elfes avaient trompé la vigilance de leurs professeurs. Bien qu’elles étaient au plus profond des terres elfiques, le danger restait bien présent. Et en effet, elles virent briller un feu de camp dans la nuit noire un peu plus loin en contrebas. Une patrouille de nains… alliés indéfectibles des humains, de redoutables ennemis.

Les novices ne devaient prendre aucun risque, ne pas s’approcher. « Plus près », ordonna Atlantia à ses compagnes apprenties guerrières… Elles étaient à présent à moins de 3 mètres du groupe de nains, en équilibre sur un surplomb, cachées par un massif de ronces épaisses. « Ne te penche pas autant ! » souffla Llyandel. Mais c’était plus fort qu’elle… Atlantia se rapprochait encore, et en une seconde, elle bascula…

Les ronces avaient arraché son buste en cuir et retenu ses armes. Atlantia venait de tomber lourdement au beau milieu du groupe de nains, à demi nue et désarmée… à quelques centimètres du feu de camp.

La surprise fut totale : les nains étaient complètement ébahis. Certes ils avaient été imprudents d’allumer ainsi un feu en territoire ennemi, mais comment s’attendre à voir tomber du ciel une elfe de sang ? Un silence pesant s’abattit sur les acteurs de la scène. Les trois compagnes elfes plus haut retenaient leur souffle, les mains sur leurs lèvres…

Alors Atlantia se releva, et d’une voix forte et claire déclara : « quoi, vous n’avez jamais vu une elfe à poil ? » Et elle se retira, le port altier, d’un pas alerte pour disparaître dans la nuit.

Les nains n’avaient pas esquissé le moindre battement de paupière.

Atlantia, le jour de ses 17 ans.


IV – De l’alcool et de ses effets positifs.

Horde. Orgrimmar, capitale orque, un bar crasseux des bas fonds. Le bruit est assourdissant, des créatures informes et totalement imbibées jonchent le sol. Atlantia est au comptoir, la tête baissée, elle contemple son verre de bière. Seule, comme toujours, toute seule. Elle s’est offert une bière, pour ses 17 ans.

Un peu enivrée, un peu perdue dans ses pensées. Sa protectrice, Chamanana, lui avait tout appris avant de partir vers ses Dieux Chamaniques. Elle lui manquait tellement, ces salauds d’humains avaient fini par avoir sa peau. Cette pensée mouillait ses paupières à chaque fois. La mort revêtait un aspect définitif qu’elle jugeait insoutenable. Atlantia était prête pour le combat, mais n’avait jamais connu de bataille, sauf à l’occasion de ses cinq ans…

Elle était née de l’Amour, car seuls les grands Amours pouvaient enfanter des paladines. Paladine… Mais pour quoi faire dans ce monde pourri. Peut-être, la haine et son désir de vengeance mettaient un voile sur la clarté de son destin ?

« Naranana »… cette générale des forces humaines avait été signalée toute proche… Pour un assaut final ? Thrall, le grand chef de la horde avait été capturé, tout semblait devoir se terminer bientôt dans le sang. Mais elle ne laisserait pas passer cette chance de venger sa famille…

Cette bière n’était pas mauvaise… Ou tout du moins ce sixième verre devait être meilleur que le précédent. Le monde extérieur s’estompait. Toutefois une voix agressait ses longues oreilles pointues depuis quelques instants…

« Hey ça pue l’elfe par ici ! Vous trouvez pas les gars ? ». Un orc bien atteint vociférait au milieu des rires et des cris. Atlantia ne bronchait pas, ignorant les porcs environnants. « Hé ho, l’elfe, tu pues, tu devrais pas être là, retourne chez tes tarlouses de la nature, tu nous empestes ! » Elle restait toujours impassible, en sirotant… « Mais c’est pas vrai elle est sourde les gars. Hey l’elfe, tu sais pas quoi ? Je viens de finir ta mère, je vais m’occuper de toi ! Ha ha ha ! ».

Atlantia posa son verre et releva lentement sa frimousse et son nez en trompette. Elle venait de retrouver instantanément toute sa lucidité.

La porte en bois de la taverne explosa. Une forme verte venait de la traverser à la vitesse de la lumière… Sur la place, toutes les activités s’étaient figées. Tout le monde regardait l’orc tenter de retrouver les morceaux de sa mâchoire…

La jeune elfe de 17 ans sortit tranquillement à son tour, en secouant sa main avec une petite grimace. Elle s’approcha de l’orc au sol, et lui murmura : « c’est de la part de ma maman ».

Dans la taverne, tous les orcs étaient hilares.

Veillée d’armes à Orgrimmar.

V – Vaine recherche.

An 838. Alliance. Poste avancé à la Croisée des Chemins. Ce bastion de la horde vient de tomber aux mains de l’alliance. Les plus hauts dignitaires sont sur place. Les généraux préparent l’assaut final sur la capitale de la horde. Si Orgrimmar tombe, la guerre sera finie. Naranana est pensive.

« Vous avez fait du bon travail. Bientôt tous vos efforts entrepris depuis 12 années vont porter leur fruit. Vous avez été parfaite Naranana. ». Il était rare d’entendre un tel compliment de la part de dame Proudmoore. La générale Naranana se leva et adressa un sourire triste à sa compagne de tente.

Naranana.
- Je me souviens Jaina. Voilà douze années, j’ai commencé par une terrible erreur. Le petit village Elfe d’Elune était inoffensif. Mes troupes ont massacré les habitants. J’aurai dû éviter ça.

Jaina Proudmoore.
- Vous ne devez pas vous en vouloir. C’est la guerre. Et elle sera bientôt finie grâce à vous.

Naranana continua.
- J’ai tout fait pour retrouver des survivants. Je suis revenue dans ce village dès le lendemain. Mais il n’y avait plus personne. Des patrouilles trolls avaient dû nous précéder. Tout ce que j’ai retrouvé c’est ce petit pendentif.

Jaina Proudmoor, prenant le bijou en main.
- C’est joli, j’adore l’art elfique. C’est une chaine pour enfant non ?

Naranana.
- Oui, elle devait appartenir à une petite fille, du nom d’Atlantia. Alors j’ai redoublé d’efforts, mais je n’ai pas retrouvé son corps. Je… Je me suis dis qu’elle était peut-être encore en vie. J’aurai aimé la retrouver, pour lui dire que… pour ses parents, je…

Elle s’arrêta, la gorge nouée. Jaina lui posa les mains sur ses épaules nues.

Jaina Proudmoor.
- Tout sera fini demain Nana.

Naranana.
Oui, tout sera fini demain. Reprit-elle.

VI – Face à Face.

Orgrimmar est tombée. L’alliance vient de remporter l’ultime bataille.

Naranana avait gagné les hauteurs d’Orgrimmar. Seule, elle contemplait ces terres arides, désormais offertes à une paix durable. L’ultime combat avait tourné court, sans leur chef emblématique Thrall, la horde avait capitulé presque tout de suite. Les pertes étaient restées minimes des deux côtés.
La brise fraiche fouettait les joues de Nana, elle souriait, heureuse que tout soit terminé. Elle était décidée à quitter l’armée et à rejoindre la capitale pour mener une vie de calme et de méditation. Mais aussi de pardon. Elle sentit une présence derrière elle…

Elle se tourna vivement : « qui va la ? ».

Atlantia se tenait droite, face à elle, la regardant fixement. Ses yeux avaient viré d’un noir profond à un vert éblouissant. Elle tenait fermement une lourde épée à deux mains et restait immobile.

Naranana reprit : « Mais qui es-tu jeune fille ? Que fais-tu là ? ». Un sombre pressentiment l’envahit soudain. Puis les images de sa vie défilèrent à toute vitesse dans son esprit. Etait-il possible que cette belle elfe de sang devant elle, si brune, si fière soit… Elle porta la main à son coup pour saisir le pendentif. Elle commença à bredouiller quelques mots mais…

Atlantia se précipita sur elle, avec une violence et une rapidité inattendue… Naranana se recula d’un pas pour préparer des sorts de défense, destinés à immobiliser l’attaquante. C’est alors qu’elle fut déséquilibrée par une petite racine émergeant du sol…

L’épée aux couleurs de lune pénétra les entrailles de Naranana et la transperça de part en part. Le visage de la jeune elfe touchait presque celui de l’humaine. Le temps se figea. Le visage de Nana était plein de stupeur et d’étonnement, c’était fini. Un filet de sang se mit à couler de ses lèvres quand Atlantia reconnut le pendentif au cou de sa proie.

« Petite… petite fille… Atlantia… Je… » Nana faisait de terribles efforts pour parler. Le visage d’Atlantia changea, perdant son voile de colère. Elle retira d’un coup sec l’épée du corps de la mage, qu’elle accompagna lentement jusqu’au sol. Leurs visages étaient toujours aussi proches.

« Je… je te demande pardon, je suis… tellement… désolée… » Naranana ferma ses yeux. Son souffle se figea d’éternité. Des larmes coulaient sur les joues de la mage… celles d’Atlantia.
« Oh non, non, qu’ai-je fait ? », elle la serra fort dans ses bras, fort, fort… « Pourquoi n’ai-je pu accomplir ce qu’il y a de plus dur dans toute la vie… Pardonner… Garde mon pendentif, à tout jamais, sœur… »

Atlantia se leva. Elle lécha le sang de son épée, pour mêler son chagrin à celle qui était parti, à tout jamais.


Naranana & Pym pendant le tournage lol

Epilogue.

Pym (metteur en scène).
- C’est bon les filles, on garde celle là c’est dans la boite !

Atlantia.
- Ah pas trop tôt, tain tu m’as foutu du sang partout salope ! Allez viens on se fait une bière ! Je dois me grouiller je joue dans Dragon Age ce soir !

Naranana avec un grand sourire.
- Pour moi un ti-punch !

Et bien voilà, maintenant vous savez tout sur mes nanas


For your eyes only

Zut je croyais que c était un scoop sur l équipe de France de foot.

T'inquietes… Avec Franck Ribery maintenant l'équipe de France se remet à faire des passes…

je ne vois ni mon nom ni mon titre, je ne comprends pas ...

sais tu combien la passe ???
et ne me dis pas 3 ans de prison et 40 000 euros d amende

passe de balle Oo

Sinon jolie boulot need une nana comme ça pour mon avatar

Tu préfères la blonde ou la brune ?