Forum du clan Vioc

Ah oui ! Bah si tu mets Valentina en orbite autour de Duna ça te permettra de la récupérer avec une autre fusée.

Moi j'ai pas du tout joué depuis l'autre jour, et j'aurai pas l'occasion de m'y remettre avant la semaine prochaine. Du coup ça te laisse largement le temps de finir la mission.

Peut être que je vais tenter une autre destination...? ^^

Sauf que pour le moment j'ai encore jamais fait de rendez-vous dans l'espace (même sans docking)!

La première fois que j'ai fait ça, ça m'avait pris une après midi entière de F5 et de F9.

Par contre quand ça marche c'est super jouissif. ^^

L'idée c'est :
1 : Faire 2 orbites sur le même axe, donc, comme pour Minmus on prend le vaisseau cible en "set as target", ça nous affiche les point ascendant et descendant à partir desquels on peut corriger l'inclinaison.
2 : Les orbites doivent être a des altitudes différentes, par expérience le mieux est que la fusée qui fait la manoeuvre soit "en dessous" de la cible. Comme ça il va plus vite, c'est plus intuitif.
3 : Une fois que les vaisseaux sont assez proche, planifier une manoeuvre pour que les axes de révolution des vaisseaux se croisent. Grâce au "set as target" on voit les positions des vaisseaux quand les routes se croisent. L'idée c'est de bien sûr les rapprocher au maximum : viser 5km max de distance.
4 : Planifier un nouveau noeud de manoeuvre et jouer sur l'axe vert et l'axe bleu pour que l'apogée et la périgée des deux vaisseaux se touchent.
5 : Dernière manoeuvre de rapprochement : cliquer sur la navball pour afficher la vitesse relative des deux vaisseaux. En faisant ça, ça fait bouger le vecteur rétrograde de manière à permettre de réduire cette vitesse. Se mettre dessus et pousser la vitesse à 0.

A partir de là tu peux ajuster la position du vaisseau avec les RCS.

Le docking nécessiterait aussi une explication entière à lui tout seul ^^;

bon ben moi , suis à l'apogée de l'incompréhension , quand à la périgée je la cherche encore (ça semble un peu costaud à pratiquer ce jeu )

J'avoue, en me relisant, que y a plein de termes techniques, ça doit être chaud à comprendre. ^^;

A vrai dire, j'espère au moins que Korbak comprendra ce que je veux dire, sinon je me poserai des questions sur ma capacité à expliquer des trucs. ^^;

Le jeu en lui même est assez intuitif, on arrive assez facilement à lancer une fusée en l'air.
En plus avez le mode science, on n'a au départ qu'une partie des pièces de fusée. De quoi ne pas être trop perdu avec le nombre de pièces à dispo tout en nous donnant quand même de quoi jouer.

Du coup, au début on tente de lancer une fusée et de la récupérer en un seul morceau. Ensuite, quand on veut faire des trucs un peu plus sympa, genre qu'elle tienne en orbite, on va regarder des tuto ou demander des conseils.

Là on apprend les trucs de mécanique orbitale de base: le vecteur prograde c'est la direction et le sens où va la fusée, le vecteur rétrograde c'est l'inverse.
Quand on lance la fusée en l'air, la trajectoire qu'elle prend fait une cloche, le haut de la cloche c'est l'apogée.
Quand on arrive à l'apogée, le vecteur prograde se met sur l'horizon.
Si on pousse les moteurs comme un taré sur le vecteur prograde à ce moment, la cloche s'aplatit de plus en plus, puis devient un rond autour de la terre, puis un ovale avec un bout éloigné de la terre et un bout proche. Le bout éloigné c'est toujours l'apogée, le bout proche c'est la périgée.

J'espère déjà que ça éclaircit des trucs. ^^;

'tain, je savais que j'aurais du prendre nasa deuxième langue au collège !

Bon finalement j'ai tout recommencé depuis le début, j'ai repris exactement le même lanceur mais le module de descente a été revu complètement. Du coup j'arrive sur Duna avec en réserve plus du double de delta-v par rapport à mon essai précédent.



Les étendues duniennes... pour l'instant aucun signe du vers!



Il est temps de repartir...



...Kerbin sweet Kerbin!



La dernière ligne droite sous un clair de Mun.

Il faut pas paniquer, le jeu est très accessible, même si il est vrai qu'au début il nécessite un peu d'investissement (comprendre : mater deux ou trois tutoriels).

Si KSP avait été un MMO, ce dont Newith vient de parler c'est de la stratégie pour battre le boss de fin d'un raid de haut niveau. Normal que ce ne soit pas compréhensible pour quelqu'un qui ne connait pas le jeu.

Pour l'ambiance vous pouvez cliquer sur ce lien, lancer la video et revenir ici.

Nous continuons notre exploration du système kerbolien, une nouvelle planète est au programme : Eve.



Eve a une atmosphère 5 fois plus dense que celle de Kerbin, du coup l'aérofreinage y est particulièrement violent! Alors évidemment c'est très efficace mais on aimerait voir arriver au sol autre chose qu'un morceau de charbon...



C'est passé de justesse, on a bien failli y perdre toutes nos batteries électriques! Le reste de la descente est une simple formalité, avec une atmosphère pareille les parachutes sont d'une efficacité redoutable... un peu trop redoutable d'ailleurs parce que du coup c'est très très long d'arriver au sol. Trrrrèèès... trrrrèèèès... long...



Voici Hal, notre nouveau rover, à pied d'oeuvre. La gravité sur Eve est quasi la même que sur Kerbin et c'est un vrai bonheur! Pas de risque de tonneau au moindre gravillon rencontré.



Eve est l'équivalent de Venus dans KSP, alors pourquoi la planète est elle violette? Ca je ne sais pas...
Mais bon les développeurs ont été sympa, ils ont pris quelques libertés avec la réalité : Venus, la vraie, c'est 90 atmosphères de pression au sol (et pas seulement 5), c'est des vents de plus de 300 km/h et des températures qui approche les 500°C (au lieu de 140 dans le jeu)... pas sur que Hal aurait pu survivre à une descente dans un enfer pareil!

GG ^^

Par contre pour Eve, je me sens pas d'y poser le pied d'un Kerbonaute tellement le retour doit être difficile !

Un beau challenge serait un aller-retour depuis Laythe, ça serait peut être celui-ci que je tenterai après.

Il faut environ 10000 de delta-v pour quitter Eve soit plus du double que pour quitter Kerbin... Je me demande si c'est même réalisable.

Un vrai challenge serait de poser un rover sur Gilly (le satellite d'Eve). Il faudrait lui coller un réacteur sur le dos pour éviter qu'il parte en orbite en heurtant la moindre aspérité du sol.

Pour Eve, ça pourrait être jouable de faire le retour, il faudrait acheminer le même genre de fusées qu'on utilise pour mettre en orbite un petit pod depuis Kerbin.

Tout le challenge est de poser cette fusée en haut d'une des montagnes d'Eve, il y aurait des pics à plus de 8000m parait-t-il ?

Le truc c'est que une fois en orbite d'Eve, le pod en lui même n'est pas capable de retourner sur Kerbin, ça veut dire qu'il faut qu'on ait aussi laissé un truc en orbite d'Eve pour s'amarrer dessus et avec assez de carburant pour faire le voyage de retour.



Franchement ça doit être très difficile en fait.

Même en haut de la plus haute montagne de Eve il faut encore 8000 delta-v pour regagner l'orbite. C'est assez énorme pour un simple lander!

J'ai pas la moindre idée de comment construire un truc pareil... et encore moins comment l'envoyer vers Eve.

Pas de grande mission en ce moment, mais pas mal d'exploration.

Moho, la planète la plus proche du soleil... c'est un gros caillou surchauffé, pas facile à attraper à cause de son orbite inclinée et excentrique. On est tellement près du soleil que ma sonde a bien failli partir en fumée!




Gilly, l'unique satellite d'Eve, sa gravité est tellement insignifiante qu'une simple mise en orbite peut rapidement tourner au cauchemar. L'atterrissage est assez sport aussi : rien que les suspensions des pieds ont fait rebondir ma sonde sur plusieurs dizaines de mètre!




Jool, la géante gazeuse, là c'est le contraire de Gilly : la planète est tellement massive qu'attraper son orbite peut presque se faire les yeux fermés! Bon par contre c'est pas la porte à coté, il faut bien compter 3 ans de voyage.




Et pour finir, un moment plutôt rare : une mise en orbite pile au moment d'un éclipse totale.

Tous ceux qui se sont un jour essayé à KSP le savent, un des caps de difficulté majeur du jeu c'est de réussir un rendez vous en orbite entre deux vaisseaux. On peut dire, avec raison, que pendant des mois j'ai lâchement évité l'obstacle! Tout en sachant qu'un jour ou l'autre je devrais m'y coller, mais, je sais pas, peut être que l'idée de me taper la tête contre les murs pendant des heures ne m'enchantait pas vraiment!

Bon finalement je m'y suis collé ce WE et le moins qu'on puisse dire c'est que j'en ai bavé... ces dernières heures ne furent que rage, colère, larmes de sang et désespoir!!!

Et finalement... tout ça pour...



Ce qu'on ressent dans ces moments là...